Après Tchernobyl en 1986 en Ukraine, le Japon a connu le 11 mars 2011 la triple explosion de Fukushima. L’avidité financière, l’incurie et le cynisme des gestionnaires et des gouvernements, le mépris pour les travailleurs et pour les populations exigent de nouvelles mobilisations pour en finir avec la dictature du nucléaire. Le nucléaire est une technologie qui n’autorise aucune erreur qui ne soit fatale. C'est aussi la source d’un néocolonialisme qui conduit à la guerre au Mali pour préserver l’approvisionnement en uranium en perpétuant la Françafrique. Sans parler de l’enfouissement des déchets… Pour exiger l’arrêt du nucléaire, civil et militaire, une transition énergétique immédiate et le choix par les peuples eux-mêmes de leur avenir, la catastrophe de Fukushima sera commémorée par une grande manifestation populaire sous forme de chaîne humaine organisée par les associations et partis politiques membres du Réseau Sortir du nucléaire. Ce 9 mars à Paris, une chaîne humaine va donc encercler les lieux de décision et de pouvoir : Assemblée nationale, ministère des Finances, EDF, Areva… De la Défense à Bercy, sur 35 km, à partir de 14 h va s'étendre une chaîne, suivie à partir de 17 h d’un concert à la Bastille. Le NPA veut faire le lien entre le mouvement antinucléaire et les salariéEs de la filière qui luttent contre les privatisations, les sous-traitances en cascade et le vieillissement des installations (20 réacteurs ont plus de 30 ans, 20 autres les auront dans les 5 années à venir sur les 58 en activité). Le NPA sera au point de rassemblement de l’Assemblée nationale, autour du thème de la transition énergétique. CorrespondantEs commission nationale écologie
Crédit Photo
Photothèque Rouge/Djameron