Après une période intense de mobilisations, d’actions, d’occupation et de réoccupation depuis le mois de juin (voir l’Anticapitaliste n°345 et 346), et alors que la fatigue se fait ressentir en plein #Eted’urgence (c’est ainsi qu’est nommée la période par les opposantEs), il a été décidé collectivement de faire une pause dans l’occupation du bois, avant d’y revenir plus nombreux les 13 et 14 août prochains.
L’Andra continue la construction d’un mur de la honte de 2 mètres de haut sur plusieurs kilomètres de long tout autour de la forêt. Le 19 juillet, un camion de travaux chargé de portions de mur a été bloqué pendant 2 heures par des dizaines d’opposantEs et « redécoré ». Des gardes mobiles sont arrivés pour protéger le camion... à coups de matraque. Des interpellations ont eu lieu, mais tous ont été relâchés.
Toute la semaine, les entreprises prestataires ont été prises à partie de différentes manières (coups de téléphone, fax, tags, discussions avec les salariés). Vendredi 22 juillet, une nouvelle barricade a été érigée à l’entrée sud du bois, puis enflammée après de nouveaux face-à-face très tendus avec les gardes mobiles. Le lendemain, une ballade en forêt avec une équipe de naturalistes a été organisée, avec pique-nique et repérage actif... Le calme avant la tempête.
Les médias locaux sont plutôt favorables pour l’instant à nos actions, un sondage organisé par l’Est républicain indiquant même 80 % de personnes favorables à l’occupation du bois. Soyons donc nombreuses et nombreux à converger dans les jours qui viennent pour stopper les travaux, et soyons des milliers le 13 et 14 août pour reprendre le bois !