Comme nous l’avons déjà relaté dans ces colonnes, le prix d’une seule bassine se situe entre 1 et 5 millions d’euros. 76 millions d’euros, c’est le coût « total » des 16 mégabassines prévues dans les Deux-Sèvres, sans compter les projets de Charente, Charente-Maritime et de la Vienne. Ces projets inutiles et écocides sont financés à plus de 70 % par de l’argent public.
Auquel il faut ajouter l’argent mis dans la répression pour avoir une meilleure idée du prix d’une bassine comme celle de Sainte-Soline. Comme le relaye le site Contre-attaque, qui cite le député européen Benoît Biteau interviewé dans l’Humanité, l’usage de tout le matériel policier et militaire utilisé le 25 mars aurait coûté plus de 5 millions d’euros. Soit plus cher que la bassine. Outre les salaires des militaires/policiers, les hélicos, quads, blindés ou autres canons à eau, l’exemple des bombes tirées à 5 000 reprises et coûtant chacune 40 euros donne une facture de 200 000 euros.
Et si on veut aller plus loin (et il le faut), nous devrions ajouter le coût de la répression de Sainte-Soline 1, en octobre, qui avait déjà été l’expression d’une répression féroce de l’État. Il faut aussi ajouter l’argent mis dans le flicage des militantEs anti-bassines dont Julien Le Guet, mis sur écoute et tracé…
La morale de cette histoire : le coût des bassines leur est complètement égal pourvu qu’elles se fassent. Pourquoi ? Parce qu’ils défendent un modèle agricole, productiviste et capitaliste, et parce qu’une victoire des militantEs anticapitalistes et écologistes sur ce sujet remettrait en cause leur pouvoir politique. C’est donc une bataille purement politique. Malgré l’absurdité écologique et économique ils ne peuvent pas s’arrêter.
Tout cet argent est dépensé pour nous faire mal et pour nous mener à la catastrophe sociale et écologique. BienvenuEs : vous êtes en absurdie capitaliste ! Il y a urgence à débâcher les bassines et à renverser ces truands.