Samedi 23 mars, à Caen, entre 700 et 1000 personnes ont manifesté, à l’appel de la coordination nationale antinucléaire.
Et il y en avait des raisons de se mobiliser ! Le démarrage de l’EPR de Flamanville, bien sûr, mais aussi, la fusion de l’ASN (Autorité de sûreté nucléaire) avec l’IRSN (Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire) auxquels se rajoute le projet de construction d’EPR, nouvelle génération qu’ils disent, et de SMR (Small Modular Reactors), des « petits » réacteurs modulaires, mais réacteurs quand même.
L’expropriation de propriétaires de leur terre à Bure, pour enfouir les déchets radioactifs est une des autres raisons. Enfin, pour couronner le tout, la centrale de Civaux, de civile devient militaire, en fournissant des éléments indispensables à la folie nucléaire militaire.
Tous les acteurs de la lutte antinucléaire étaient présents avec drapeaux, prises de paroles multiples, tous et toutes déterminéEs, sous la pluie, le vent, le soleil parfois. Les militantEs du NPA ont animé la manif, avec leurs multiples slogans et leur immense banderole, sur laquelle on pouvait lire « Ni civil ni militaire, sortons du nucléaire maintenant ».
Christine Poupin, notre porte-parole, a rappelé avec force que de cette société-là, on n’en veut pas, que cette mobilisation en appelle d’autres et que le NPA prendra toute sa place contre ce pouvoir toujours plus autoritaire, guerrier, toujours au service de projets écocides, capitalistes, extrêmement coûteux et dangereux.
NPA 37