Ainsi s’intitule la pétition lancée par Fabrice Nicolino et François Veillerette, que le NPA soutient et va relayer.
Cette initiative permet d’alerter une fois encore contre les dangers de l’utilisation des pesticides de synthèse, d’avertir les responsables à tous les niveaux (éluEs, industriels…) de notre détermination à agir et de mobiliser largement la population avec les associations, syndicats, collectifs, partis.
Produits chimiques polluants
En plus de la pétition (déjà plus de 100 000 signataires !), les initiateurs « rêvent d’un soulèvement pacifique de la société française qui seul permettra enfin de sortir du cauchemar des pesticides ». Ainsi, ils cherchent « des volontaires pour devenir des correspondants locaux ou régionaux de l’Appel », qui se retrouveraient « le même jour et à la même heure, sur les places des villes et villages où ils habitent ». Ces rassemblements commenceraient le vendredi 5 octobre à 18 h 30, puis chaque premier vendredi du mois, et ce pendant deux ans. Ambition généreuse que le NPA soutiendra au mieux, car il y a urgence à changer de système agricole. En effet, les conséquences destructrices de ces produits chimiques polluants sont connues depuis bien longtemps. Leur nocivité est attestée.
Pour une agriculture paysanne
Utilisés largement par l’agro-industrie, ils contaminent les sols, l’eau, l’air, participent à la disparition des espèces animales et contribuent ainsi à la perte dramatique de bio-diversité. Sans compter qu’ils se retrouvent à tous les niveaux de la chaîne alimentaire. Ils nous empoisonnent au point d’être mis en cause dans l’apparition de certaines maladies (Parkinson, Alzheimer).
Nous ne pouvons plus attendre que les experts se mettent d’accord sur les effets délétères des pesticides, alors que nous connaissons l’impact de l’effet « cocktail », de l’absorption de plusieurs molécules. Le principe de précaution doit s’appliquer et doit profiter au vivant et non au fric. Nous ne pouvons plus attendre un énième plan gouvernemental « écophyto » aussi inutile que coûteux. Les pouvoirs publics n’ont que trop tardé à agir.
Le NPA milite pour une agri-culture paysanne, rémunératrice pour les paysanEs, capable de nourrir sainement la population, qui participe à la lutte contre le réchauffement climatique en réduisant les émissions de gaz à effet de serre, qui entretienne les sols et les paysages et qui protège la biodiversité.
Commission nationale écologie