Avant les congés d’été, l’annonce du projet de taxe carbone avait soulevé quelques réticences au sein de la majorité.
C’est maintenant au tour de la gauche institutionnelle d’être percutée. A commencer par le PS.
Ségolène Royal est contre et y oppose les « voitures électriques pas chères ». Manuel Valls est pour mais veut y inclure l’électricité. Laurent Fabius vent taxer « les grands pollueurs » et Martine Aubry s’oppose à la « taxe carbone… UMP ».
Et l’UMP se paie le luxe de dénoncer le manque de conviction écologiste des dirigeants socialistes. De même, d’ailleurs, que les Verts qui reconnaissent quand même que le projet gouvernemental – par ailleurs encore flou - est « bâtard » !
Pour le NPA, cette taxe est socialement injuste dans son principe même, qui consiste à faire payer la grande majorité de ceux qui n’ont pas le choix de leur consommation d’énergie. Et écologiquement inefficace, puisqu’elle ne s’attaque pas à l’organisation capitaliste de la production et de la société, pourtant cause principale du réchauffement climatique.