Jeudi 13 février, 10 lycéenEs de Ella-Fitzgerald (Saint-Martin-en-Gal) et Galilée (Vienne) étaient convoqués aux gendarmeries d’Ampuis et de Givors.
Leur crime ? Avoir prétendument commis des dégradations lundi 27 janvier dans le lycée alors qu’ils se mobilisaient contre les E3C, les nouvelles épreuves de l’injuste bac Blanquer. À ce petit jeu-là, c’est Blanquer qu’il faudrait convoquer à la gendarmerie, vu l’état calamiteux de certains bâtiments scolaires !
Climat répressif
Des convocations qui s’ajoutent à la trop longue liste de lycéenEs réprimés pour leur mobilisation contre le bac Blanquer, qu’il s’agisse de gardes à vue, de sanctions administratives ou tout simplement de violences physiques. Éducation et police nationale se sont bien rapprochées pour entretenir ce climat répressif. On l’a vu par exemple au lycée Ampère Bourse de Lyon où des élèves sont également réprimés et poursuivis.
Ce que l’éducation nationale et les forces de l’ordre reprochent aux lycéens, c’est de s’être battu contre les réformes de l’éducation et d’avoir obtenu le report des E3C. Mardi 28 janvier, 1000 lycéens étaient dans la cour d’Ella Fitzgerald pour faire entendre leur refus de ce bac encore plus injuste et le lendemain, le rectorat a dû céder. C’est ce que les grosses têtes de l’éducation nationale ne peuvent tolérer : que les jeunes se battent et contrecarrent leur projet.
Oui Blanquer a du souci à se faire : la rentrée risque d’être chaude pour lui !