Avec la décision du gouvernement de supprimer un maximum de CUI, les professeurEs du lycée Saint-Exupéry ont appris, le jour de la prérentrée, que ce serait 28 postes qui seraient supprimés sur l’établissement.
Le lycée s’était déjà mobilisé l’année dernière en réaction à la perte du statut de Zep. Et la perte de ces 28 postes a été perçue comme une attaque supplémentaire et inadmissible à nos conditions de travail.
Un mouvement déterminé et organisé
La rentrée ne s’est pas faite devant la classe, mais devant la préfecture. Face à la contestation, la DASEN s’est engagé à maintenir « une dizaine » de contrat CUI. Les cours ont alors repris sans que la situation du lycée ne se soit réellement améliorée. En particulier pour la vie scolaire du lycée, qui fonctionnait en sous-effectif. Puis, suite à une bagarre d’élèves, constatant que la vie scolaire n’avait pas les moyen d’intervenir et d’assurer la sécurité des élèves, les professeurEs et la vie scolaire ont refusé d’aller travailler, en appelant à leur droit de retrait. En assemblée générale de l’ensemble des personnels de l’établissement, nous avons voté à plus de 50 personnes que nous ne retournerions pas travailler tant que nos revendications ne seraient pas satisfaites. Face à la détermination et à l’organisation du mouvement, l’inspection académique a préférer céder et a annoncé le lundi suivant l’AG que nous obtenions 3 surveillants supplémentaires en CDD et 2 de plus en CUI.
Anna Stronaute