En plein confinement, des mesures déjà présentes dans les cartons ministériels ont fait l’objet d’un décret le 3 avril à effet immédiat pour les BTS et DUT, et d’un arrêt le 5 avril pour les licences à compter de la rentrée universitaire 2020 pour les mentions langues, littératures et civilisations étrangères et régionales (LLCER), langues étrangères appliquées (LEA), lettres, langues et pour les doubles mentions avec une majeure en langue anglaise, et à compter de la rentrée 2021 pour les autres mentions de licence.
Ces textes obligent les étudiants pour l’obtention de leurs diplômes à passer une certification en langue anglaise dans un organisme de type IELTS (International English Language Testing System) de Cambridge, TOEIC (Test of English for International Communication ) ou TOEFL (Test of English as a Foreign Language) gérés par des organismes privés américains.
Ces certifications d’une validité de 2 ans, bien entendu grassement financées par l’Éducation nationale, sont du pain béni pour des organismes privés dont les salariés n’ont ni les conditions de travail ni les salaires de l’Éducation nationale.
Au lieu de dipômes délivrés par les profs des lycées et des universités, des tests standardisés pour supprimer des postes d’enseignants !