2000 personnes ont participé jeudi 4 novembre au rassemblement devant l’usine de la SAM. Il était appelé par syndicat CGT de l’usine avec le soutien du collectif Tous Ensemble pour le Bassin, les élus locaux, et d'autres syndicats d'entreprises et services du bassin.
La population était aussi présente avec par exemple l’association de commerçants et artisans qui avait appelé à fermer boutique en signe de solidarité.
La secrétaire CGT de l’usine, Ghislaine Gistau, a rendu compte de la rencontre avec le premier ministre la semaine dernière lors d’un déplacement de celui-ci dans la ville voisine de Figeac. Heureux d’apprendre que Castex ait reconnu à cette occasion une responsabilité de l’État ! Mais c’est pour passer la patate chaude à Renault. Le blocage viendrait d’une mésentente entre le directeur des achats de Renault et l’un des repreneurs potentiels qui avait reçu le soutien de la plupart des acteurs du bassin de Decazeville. Ghislaine Gistau a déclaré à ce propos : « C’est inadmissible que la SAM et ses salariés soient pris en otages d’un problème de personnes, alors que nous avons un potentiel repreneur, soutenu par les collectivités ».
Il n’empêche que pour la survie et les emplois de la SAM la date butoir du 18 novembre est maintenu même si la présidente PS de la région Occitanie annonce vouloir faire encore reporter ce délai. Incertitude et angoisse pour les salariés continuent. C’est au gouvernement d’accepter les revendications des salariés mobilisés tous ensemble.