Vendredi 4 novembre la poursuite de la grève décidée le 17 octobre a été votée en assemblée générale. Pas unE seulE des 87 grévistes de la plateforme logistique Geodis n’a repris le travail. L’activité est toujours paralysée, en attendant de nouvelles propositions de la direction.
Cette grève fait mal au patron. Dans une note interne du 27 octobre, la directrice d’agence annonce : « il me parait important de porter à votre connaissance le fait que nous avons d’ores et déjà perdu près d’un million de chiffre d’affaires en raison de cette grève ».
La direction a donc été contrainte de faire de nouvelles propositions, 4 % d’augmentation au 1er novembre et 500 euros en diverses primes versées en novembre. Les grévistes n’ont pas été convaincuEs, ces chiffres ne couvrant pas le retard des salaires et la hausse des prix subie cette année.
Chantage de la direction
À cette offre, la direction a ajouté une nouvelle provocation en annonçant que « ces propositions ne sont valables que sous la condition d’une reprise du travail le lundi 7 novembre ». Les grévistes ont dit non à ce chantage misérable en votant la poursuite de la grève.
Ce bluff patronal est alimenté par son pari sur l’isolement de Gennevilliers. Les autres sites du groupe restent en effet attentistes. La solidarité reste essentielle pour la victoire des grévistes. Des initiatives vont être prises localement.
Alimenter la caisse de grève par des collectes, par l’envoi de chèques individuels ou de structures, est une tâche à l’ordre du jour. Les chèques à l’ordre du syndicat Geodis Gennevilliers sont à envoyer à l’UL CGT Gennevilliers, 3 rue Lamartine, 92230.