Publié le Mercredi 13 décembre 2017 à 18h08.

Grenoble : les salariéEs de GE/Alstom toujours mobilisés

General Electric (GE) vient d’annoncer la suppression de 12000 emplois dans le monde, en plus des 345 de Grenoble menacés par un « plan de sauvegarde de l’emploi ». La conséquence d’une politique de rentabilité qui balaye toute préoccupation sociale et écologique.

À la fin des années 1970, il y avait 2 800 salariéEs sur le site de Grenoble. De restructurations en plans de licenciements, il n’en reste plus que 800. Supprimer encore 345 emplois directs, et au moins autant d’indirects, c’est une catastrophe pour des centaines de personnes et de familles. La course à la rentabilité se fait sans la moindrenconsidération pour les êtres humains qui assurent la création des richesses. Le mépris du gouvernement Macron et de la direction de GE/Alstom face aux exigences exprimées par les salariéEs est intolérable.

Faire le choix des énergies renouvelables

Il est incroyable qu’à l’heure où presque tout le monde reconnaît l’urgence de mettre un coup d’arrêt au réchauffement climatique, l’État laisse disparaître un site majeur du savoir-faire en énergie hydroélectrique ! Il ne s’agit évidemment pas de promouvoir les projets inutiles de barrages gigantesques, mais bien de produire une énergie au plus proche des besoins, propre et renouvelable. Il faut entretenir les installations existantes et promouvoir cette énergie en France et dans le monde. Pour cela nous avons besoin d’imposer des choix ambitieux en matière de production d’énergie, de disposer d’un service public, sous contrôle des usagerEs et des producteurEs pour servir au mieux les besoins dans le respect de la planète.

La solidarité pour imposer nos revendications

Les salariéEs ont manifesté, fait grève, bloqué leur usine… Afin d’élargir l’indispensable soutien, le NPA Isère a proposé la création d’un comité unitaire : les choix anti-sociaux et anti-écologiques nous concernent toutEs. C’est tout le mouvement social qui doit se mobiliser au côté des salariéEs de GE/Alstom pour empêcher le désastre industriel qui se profile dans le bassin grenoblois. 

Correspondant