Prise de parole inter-services à Puteaux-La DéfenseLa journée a commencé par une prise de parole inhabituelle : au lieu de s’adresser à un seul service (celui des facteurs de Puteaux), les grévistes ont regroupé le CEDEX de Puteaux, de La Défense, de Courbevoie, la brigade de tri de La Défense et les facteurs de Puteaux. C’était la première fois que tous ces collègues qui travaillent tous les jours les uns à côté des autres se sont retrouvés rassemblés et que la question d’une mobilisation s’est posée. Les grévistes savent bien qu’un seul passage dans un bureau n’est pas suffisant pour faire débrayer leurs collègues, mais la prise de parole d’aujourd’hui laissera forcément des traces.
Signature d’un protocole de fin de conflit à Carrières-sur-Seine/MontessonAprès avoir fait grève aux côtés des postiers du 92, les facteurs de Carrières-sur-Seine/Montesson ont signé hier un protocole de fin de conflit où il obtiennent une réduction de 12 à 10 semaines de sécabilité sur l’année. Des liens ont été tissés, une expérience commune emmagasinée qui ne sera pas oubliée de sitôt, des 2 côtés de la frontières entre les 2 départements.
7ème entretien préalable pour GaëlGaël est passé en entretien préalable au licenciement aujourd’hui. 5h30 d’entretien sans pause pour répondre des accusations suivantes : « Intrusion », « Dégradations », « Occupation des locaux », « Introduction par intrusion de personnes étrangères à l’établissement, avec non-respect grave des règles de sécurité »... Ces griefs cachent mal la volonté de mettre la tête sous l’eau à des militants qui refusent de collaborer avec la direction dans sa politique de suppression d’emplois et de maintien de salaires de misère.
Comment les grévistes ont résolu le problème des paies à 0 euroUne quinzaine de grévistes de Rueil n’ont même pas reçu la moindre paie pour le mois de février, et c’est un choix délibéré de la direction. Tout ce qu’elle propose aux grévistes, c’est de leur verser des accomptes sur la paie de mars ( !) Il a été ainsi proposée à une gréviste un accompte de 67 euros... Face à un tel mépris, les grévistes se préparent à poursuivre la Poste au pénal. Mais ils ont surtout décidé d’assurer grâce à la caisse de grève un versement de 800 euros à tous les grévistes dont la paie a été « séchée ». Voilà comment les salariés peuvent résoudre leurs problèmes : en comptant sur leurs propres forces.
Demain vendredi 28 février à 18h au 3bd du Levant à Nanterre (RER Nanterre-Ville) : rassemblement de soutien aux grévistes
Samedi à partir de 20h : nouvelle fête de solidarité avec les grévistes du 92 (Nanterre, lieu à confirmer)
Blog de la grève : http://grevedespostiersd…