Mercredi 19 juillet, à l’initiative du collectif « Défendre la poste dans le 19e », une quarantaine de personnes se sont rassemblées devant puis dans (car il pleuvait) la poste de Crimée qui est menacée de fermeture : des militantEs syndicaux de la CGT, Sud et FO, ainsi que des militantEs de La France insoumise, du PCF et du NPA. Signatures d’une pétition, discussions... et attente en vain d’un rendez-vous avec le directeur de La Poste de Paris Nord.
À 19 heures, les portes se sont fermées, et il a été signifié aux manifestantEs qu’ils sont dans l’illégalité et que puisqu’ils ne veulent pas bouger, la police va intervenir pour les expulser... Une demi-heure plus tard tombe alors une proposition de la direction de Paris Nord de recevoir une délégation de six représentants quelques jours plus tard. Après un vote unanime, les manifestantEs ont donc levé le camp.
Macron et la direction de La Poste veulent aller vite en besogne – puisque la poste devrait fermer ce 27 juillet – mais la résistance s’organise.