Chaque année, le NPA met au cœur de son université d’été la lutte des peuples pour leur liberté, donne la parole à leurs représentantEs, et invite des militantEs engagéEs sur le terrain de la solidarité internationale.
Femme, vie, liberté : en cette après-midi du mardi 29 août, le mot d’ordre des révoltes iraniennes traverse la tribune de la grande salle, pleine comme un œuf ! Chacune et chacun, finalement, pourrait le reprendre à son compte !
Solidarité organique
Chowra Makaremi, militante iranienne, membre de l’Assemblée européenne des femmes, porte avec vigueur la parole des femmes iraniennes, et vient nous dire de quelle façon s’y engouffre une contestation globale de l’oppression du régime théocratique. Daria Saburova, pour le Réseau européen de solidarité avec l’Ukraine, et Monira Moon, du réseau BDS France, l’entourent à la tribune et semblent faire corps avec elle en une forme de solidarité organique !
De leur côté, Éric Toussaint, du CADTM, et Bernard Dréano, du CEDETIM, forts d’une histoire sans faille dans la lutte internationaliste, reviennent à grands traits sur cinquante années de mobilisations, sur les grandes phases de ces mouvements, sur leurs forces et leurs faiblesse, ainsi que sur la nécessité de reconstruire les solidarités, de leur communiquer un nouveau souffle. Christian Varin, qui introduit la rencontre, Christine Poupin, au nom du NPA et de IV°Internationale, et Edouard Soulier, engagé dans les luttes antiracistes et les combats des migrantEs, apportent l’éclairage de notre parti.
Ouverture des frontières
La grande salle vibre à l’évocation des luttes exemplaires de nos camarades iraniennes et de la résistance palestinienne, toujours au combat, encore vivace, malgré des conditions de plus en plus dures. Les mots d’ordre exigeant l’ouverture des frontières résonnent dans la salle, repris avec force par les militantEs présentEs. Mais c’est le soutien à la résistance, armée et non armée, du peuple Ukrainien, qui emporte l’adhésion la plus manifeste, d’autant plus, peut-être, que l’expression dans le débat d’une position « anti-guerre » la rend plus nécessaire et que la très grande majorité des camarades, à la tribune et dans la salle, ne veulent laisser subsister aucun doute sur leur engagement aux côtés du peuple ukrainien contre l’agression impérialiste russe.