Publié le Dimanche 4 octobre 2020 à 17h39.

Algérie : Cevital, symbole de la régression sociale et démocratique

Depuis quelques mois le groupe Cevital connaît plusieurs mouvements de contestons sociales, notamment dans ses filiales Numilog et Brandt . Des mouvements liés essentiellement aux conditions de travail et au droit syndical. Ce groupe qui ne rate aucune occasion pour se réclamer de la Citoyenneté et d’une oeuvre pour le progrès économique, il s'avère avec le temps qu'il est le contraire de l'image qu'il veut vendre au peuple. Il est vite rattrapé par l'histoire et le nombre de casseroles qu'il traîne.

Ces mouvements de contestations pour l'amélioration des conditions de travail, augmentation des salaires et pour la défense du droit syndical montrent la décadence ou ils veulent embourber le peuple travailleur.

À chaque conflit social dans cette entreprise dite “citoyenne”, le seul et unique procédé : la traque des meneurs, la désinformation et le licenciement abusif.

Pire encore, la mobilisation d'une meute de fascistes pour tenter d'empêcher tout élan de solidarité au profit des travailleurs en lutte. Cette meute de fascistes joue sur tout les registres idéologique et identitariste, voire régionaliste. Comme s’ils étaient les dépositaires de la région de Kabylie. Sans l'assumer publiquement, ils représentent les intérêts du patronat kabyle qui n’a rien à foutre du Kabyle d'en bas. Un patronat qui est le plus intégré à l’État central, depuis les années 70 à nos jours, son seul soucis la reproduction de la domination sur le peuple avec une politique machiavélique des plus abjectes.

Cette meute de fascistes ose, toute honte bue, s'attaquer aux travailleurs contestataires. Des travailleurs qui sont traités de tout les noms de oiseaux, pourtant ce sont eux qui ont construit toute la richesse de l'entreprise. Pourtant, ce n'est pas la meute de fascistes anti-ouvrier primaire et à la solde du patronat qui souffre le martyr chaque jour au sein de l'entreprise. Ce n'est pas elle qui se sacrifie chaque jours sur la chaine de production et la commercialisation des produits. Elle ne participe nullement au procès de production.

Cette meute parasitaire, qui n’a jamais été autonome politiquement et a été assistée pendant toute sa vie, ne peut imaginer que ces travailleurs en lutte peuvent se lever d'eux mêmes avec une large autonomie d'action. Ces hordes parasitaires qui ne fonctionnent que par le complot, ne peuvent imaginer le champ des luttes sociales sans complot. Structurellement, ils ont une pensée de flics.

Une entreprise qui emploie des meutes de fascistes pour casser les travailleurs est une entreprise de régression sociale, elle ne peut pas se réclamer de la citoyenneté ou de la modernité. Cette entreprise qui licencie abusivement des travailleurs et interdit formellement le droit syndical est une entreprise de régression sociale et démocratique. Ces pratiques fascisantes et qui nous rappellent l'OAS, porte et secrète le projet de la décadence humaines et oeuvre dans le sens contraire du processus d'émancipation humaines.

Le règlement d'un conflit social dans une entreprise ne peux se régler en louant les services d'une meutes de fascistes qui agissent comme une meute de chiens enragés. La solution est élémentaire en démocratie, c'est discuter en toute transparence avec les représentants légitimes des travailleurs en lutte . Les travailleurs n'ont pas besoin de tuteurs ou de sous-traitants ou de couches parasitaires .

La dignité des travailleurs et le droit syndical est une ligne rouge.