Publié le Vendredi 5 novembre 2010 à 15h22.

Élections et mobilisations en Grèce.

Le 7 novembre aura lieu le premier tour des élections municipales et régionales en Grèce. Soucieux de ne pas faire de ces élections un référendum sur sa politique et ses promesses trahies, le Pasok a voulu dans un premier temps mener une campagne locale, chantant les bienfaits de sa réforme libérale des assemblées qui réduit de deux tiers, le nombre des municipalités. Mais, depuis le 25 octobre, le Premier ministre Papandreou a totalement changé de tactique. Il donne un tour dramatique au scrutin, exigeant désormais un vote de confiance pour la prolongation de sa politique d’austérité, sous peine d’élections législatives anticipées. Ce revirement est dû à de mauvais sondages, à la nécessité d’attaques supplémentaires voulues par le FMI et l’Union européenne, et à des menaces de mobilisations nationales venues du monde de l’Éducation. Un an après l’arrivée du Pasok au gouvernement, l’enjeu du scrutin est évidemment national. Les partis à la gauche du Pasok appellent à voter contre l’accord de soumission au FMI et à la Banque centrale européenne, dont les effets catastrophiques sur les conditions de vie sont chaque jour plus visibles.