Publié le Vendredi 21 janvier 2011 à 15h00.

Les banquiers investissent la Maison Blanche.

Pour se réconcilier avec les républicains, Obama a effectué deux nominations début janvier qui consacrent l’omniprésence des banquiers à la direction de la politique américaine. Il a nommé le 10 janvier comme directeur de son conseil économique, Gen Sperling, très proche des milieux bancaires. Si proche qu’il a perçu, en 2008, près de 900 000 dollars pour ses prestations de la banque Goldman Sachs. Cette banque, très impliquée dans la crise des subprimes, a été renflouée par Henry Paulson, le secrétaire au Trésor de Bush, lui-même ancien directeur de la banque... L’autre nomination est celle de William Daley au poste de secrétaire général de la Maison Blanche, qui devient le véritable patron de la politique économique. Daley dirige JP Morgan Chase, la deuxième plus grande banque américaine et était membre d’une multitude de conseils d’administration (Boeing, Abbott, SBC Communication, Merck, etc.). Daley est un fervent opposant du contrôle des investissements à risque des sociétés financières. Que sont devenus les beaux discours d’Obama contre les financiers ?