Le 17 septembre, Amnesty International publiait le communiqué suivant :
« Nous sommes extrêmement inquiets suite aux signalements d’hystérectomies pratiquées sur des femmes détenues dans le comté d’Irwin sans leur plein consentement. Selon les informations dont nous disposons, certaines femmes n’auraient pas clairement compris pour quelle raison l’intervention était effectuée ou n’auraient pas été pleinement informées quant aux actes qu’elles devaient subir.
Les États-Unis ont malheureusement déjà pratiqué la stérilisation forcée, notamment sur des femmes de peuples autochtones, des femmes noires et d’autres femmes [racisées], des femmes incarcérées et des personnes intersexes.
En plus d’enfreindre les droits à la santé et à la sécurité ainsi que les droits sexuels et reproductifs des personnes, la stérilisation forcée peut constituer un crime contre l’humanité au regard du droit international. Personne ne devrait subir cela sans avoir accordé son plein consentement et on ne devrait pas être détenu lorsque l’on demande l’asile.
Il y a urgence. Nous demandons au Congrès et au Département de la sécurité intérieure d’ouvrir une enquête sur ces allégations. L’atrocité de cette pratique démontre que la détention de personnes migrantes doit cesser aux États-Unis. Nous renouvelons notre appel auprès de l’administration pour la libération des personnes détenues dans des centres de détention pour personnes migrantes. »