Publié le Vendredi 6 juin 2025 à 15h00.

Strasbourg : la police réprime les lycéenNEs

Le jeudi 15 mai, 3 lycées publics de Strasbourg étaient bloqués par des lycéenNEs pour commémorer la Nakba et dénoncer le génocide en cours en Palestine. Au lycée des Pontonniers, la police est intervenue tôt dès 8 heures pour tenter de débloquer les entrées de l’établissement. Le NPA67-l’Anticapitaliste était présent comme d’autres mouvements anticoloniaux. Des militantEs du NPA soupçonnés de manipuler la jeunesse ont été intimidés par les flics. Comme si les jeunes n’avaient pas de conscience politique ! 

À plusieurs reprises et sans sommation, les forces de l’ordre ont repoussé les lycéenNEs jusqu’à ce qu’elles chargent en début d’après-midi cette jeunesse dont nous pouvons être fiers : gazage, placages au sol, coups. Un lycéen a fini aux urgences !

Les lycéenNEs répriméEs

Comme si cela ne suffisait pas, le lendemain, 6 flics armés débarquent au domicile d’un lycéen de 15 ans pour l’arrêter ! Surprise des parents, militants eux aussi, de voir l’un d’entre eux tenter de pénétrer dans l’appartement par le balcon. Absent, le jeune se présente le 17 au commissariat. Il est mis en garde à vue pendant 14 h. Motif : violence et outrage envers une personne dépositaire de l’autorité publique. Il est vrai qu’il s’est débattu lorsqu’il a été plaqué au sol le 15 mai. 

Défendre une population génocidée, en particulier lorsque l’agresseur s’appelle Israël, devient un délit. Nous le savions déjà, la police à Strasbourg ayant sévi en la matière envers les militantEs du NPA-l’Anticapitaliste après le 7 octobre. Réprimer et intimider des jeunes est insupportable. Lorsque ceux-ci dénoncent les injustices commises par la communauté internationale dont la France et s’opposent à toute forme de colonialisme et d’impérialisme, ils sont insupportables au pouvoir. Face à cette répression nous serons présentEs et continuerons à lutter ensemble pour une Palestine libre.

CorrespondantEs