Un mois après leur enlèvement, un comité de soutien aux a journalistes français enlevés en Syrie a été formé le 8 juillet dernier, avec l’accord de leurs familles.
Didier François, grand reporter à Europe 1 et Édouard Elias, photographe indépendant, ont été interceptés le 6 juin par des hommes armés alors qu'ils faisaient route vers Alep, dans le nord-ouest de la Syrie. Leurs familles et leurs rédactions sont sans nouvelles.
Sans aucune informationDepuis le début de la révolution syrienne en mars 2011, 24 journalistes étrangers ont été tués, ainsi que 58 citoyens-journalistes syriens. Une quinzaine de reporters étrangers sont actuellement otages en Syrie, dont une dizaine d'Occidentaux. Les affrontements en Syrie se caractérisent par l'absence totale d'information ou même de revendication concernant les journalistes portés disparus.Présidé par Florence Aubenas, le Comité de soutien s’est réuni mardi 9 juillet devant les locaux d'Europe 1 à Paris, afin de dévoiler une grande photo des deux reporters, photo affichée sur la façade de la station.De leur côté, les familles ont été reçues lundi 8 juillet après-midi par Fabius et Hollande qui avaient demandé la libération des deux journalistes au lendemain de leur enlèvement.Pour les familles, comme pour les soutiens, la mobilisation vise à ce que leur libération reste une priorité absolue, quels que soient les aléas de la scène internationale. Nous nous associons à ce combat.