Publié le Vendredi 6 novembre 2009 à 16h32.

TUNISIE : FIN DE LA COMÉDIE ÉLECTORALE.

En Tunisie, la presse est absolument libre de dire tout le bien qu'elle pense du jovial Ben Ali. Pour preuve, la récente incarcération de l'écrivain Taoufik Ben Brik, au motif d'agression contre une passante ou l'enlèvement et le tabassage du correspondant d'Al Arabyia, Slim Boukhdir. Pour le gouvernement, cela n’a rien à voir avec des articles critiques qu'ils auraient pu commettre dans la presse étrangère. De même, seule la médisance et l'hystérie de Florence Beaugé, «maléfique» journaliste du Monde, a justifié son refoulement du pays et la campagne de rétablissement de la « vérité » orchestrée dans la presse nationale. Le journaliste Zouhair Makhlouf, le syndicaliste Mohamed Soudani disparu depuis le 22 octobre après une interview donnée à RFI, tous animés de mauvaises intentions de dénigrement, s'ajoutent à la liste non exhaustive de ces dangereux extrémistes que sont les journalistes indépendants dans la Tunisie post électorale du truculent Ben Ali.