Quelques villes ont vu défiler des Prides ce samedi 3 juin, dont Nancy, Alençon et Lorient.
À Nancy, 3 000 personnes très motivées de toutes les couleurs, de tous les âges, de tous les sexes, valides ou pas ont marché sous un soleil de plomb, en lançant aussi quelques slogans sur les retraites. Le cortège syndical, animé par la FSU et la CGT, était très suivi.
Alençon, pour sa 5e Pride, a rassemblé 400 personnes. Un peu moins que l’an passé. Les jeunes et les familles étaient là, mais les militantEs des syndicats et organisations politiques étaient absents (hormis quelques Solidaires et nombre de NPA). Depuis deux ans pourtant, l’association organisatrice Orn’en Ciel politise la marche. Cela se traduit par une éviction des prises de parole des éluEs socialistes (et Macron compatibles) de la mairie, remplacées par les discours combatifs de l’association.
Lorient organisait sa 3e Pride, réunissant 1 500 personnes, en augmentation par rapport aux précédentes. Les politiques n’étaient pas invités à s’exprimer. D’ailleurs la plupart des organisations politiques et syndicales étaient absentes hormis Solidaires, l’UCL et le NPA et des militantEs (LFI notamment) à titre individuel. Après la manif le village associatif réunissant les principales associations LGBTI de l’agglomération ainsi que AIDES s’est transformé en dancefloor jusqu’à 18 h 30 et c’était sympa…
Et puisque la journée était ensoleillée, pourquoi ne pas la terminer par une casserolade à l’occasion d’une visite inopinée du ministre de l’Éducation nationale !