Une nouvelle fois, la répression policière à l'instigation du gouvernement Fillon frappe les associations qui se mobilisent en faveur du droit au logement pour tous.
Après le DAL et Jeudi noir qui s'étaient vus infligés de lourdes amendes, c'est autour des SDF, des sans abris, des sans logis, mobilisés par les Enfants de Don Quichotte, d'être délogés par les forces de police, vendredi dans le nuit, quelques heures après avoir installé une centaine de tentes quai des Tuileries, à Paris.
La crise du capitalisme avec ses charrettes de licenciements jettent dans la précarité et à la rue, parfois, des salariés qui ont perdu toute source de revenus. Au printemps et pendant l'été, les possibilités d'hébergement d'urgence disparaissent puisque nombre de structures d'accueil de sans abri ferment à cette époque de l'année, alors que la chaleur tue autant de sans abris que le froid.
La réalité de la politique gouvernementale c'est le refus de mettre en chantier la construction du million de logements sociaux de qualité et accessibles à tous ceux disposant de faibles revenus, comme l'a montré la loi de Madame Boutin.
Le droit au logement pour tous, comme le doit à l'éducation, à la santé, à un emploi stable, notamment, fait partie des droits fondamentaux pour lesquels le NPA se mobilise en permanence.
Le NPA condamne l'intervention policière contre les sans logis qui s'étaient installés quai des Tuileries et exige que le gouvernement applique la loi de réquisition des logements vides, fasse respecter le loi SRU sur les 20% de logements sociaux dans chaque commune et s'engage dans la construction du million de logements sociaux manquants.
Le 16 mai 2009.