Publié le Jeudi 22 septembre 2011 à 22h20.

Des rosaires et des flics contre l’IVG

Samedi 17 septembre, l’ensemble de la gauche et des associations de défense des droits des femmes s’étaient donné rendez-vous devant l’hôpital Tenon pour défendre le droit à l’IVG attaqué par l’association SOS tout-petits. Ses membres sont venus prier devant l’hôpital Tenon où le centre d’IVG vient d’être sauvé grâce à une forte mobilisation de plusieurs mois.

Au cours de ce rassemblement, plusieurs manifestants ont été victimes de violences policières. Un de nos camarades à dû être hospitalisé et opéré après plusieurs coups de matraques. Il s’est vu prescrire une interruption temporaire de travail de six semaines.

Le NPA, actif dans cette mobilisation, condamne ces violences policières et l’attitude des forces de police qui au mépris de la loi Neiertz (qui a créé un délit d’entrave à l’IVG) ont protégé les manifestants anti-IVG. À l’heure où la loi Guéant vient d’interdire les prières de rue, le deux poids, deux mesures du gouvernement et de la police est évident. Dans le contexte islamophobe que nous connaissons, ce sont clairement les musulmans de la Goutte d’Or qui sont visés pendant que les catholiques intégristes priant contre les centres IVG sont protégés violemment par les forces de l’ordre.

De prochaines « réunions de prière » anti-IVG sont prévues par SOS tout-petits dans les semaines à venir. Partout où ils iront, empêchons-les d’exprimer leurs idées réactionnaires d’extrême droite,  réaffirmons notre refus de la casse de l’hôpital public et notre engagement pour le droit des femmes à l’interruption volontaire de grossesse.

Correspondants