Dès 6h ce matin, les salariéEs en grève de la Fonderie de Bretagne se sont mobilisés et ont bloqué les accès de la sous-préfecture.
Les syndicats unanimes, dont la CGT très majoritaire, refusent la tenue du CSE extraordinaire (Comité social et économique) qui n'apportera rien de nouveau aux menaces bien réelles qui pèsent sur l'unité de production et tous les emplois.
DéterminéEs à ne pas laisser le CSE se tenir, y compris en empêchant la direction d'y accéder, les plus de 120 grévistes présents, les anciens de la SBFM et les délégations de soutien comme celles et ceux du théâtre occupé de Lorient ou encore celles du PCF, du NPA, de la FI ont toute la journée fait le siège de la sous-préfecture.
La tension était palpable même si la combativité demeure face au lâchage de Renault, à la démission de l'État et au silence de bien des élus.
Le CSE qui devait se tenir à 14h30 ne s'est pas tenu.
Le sous-préfet, face à la pression, a reçu une nouvelle fois une délégation de personnel dont Maël, secrétaire CGT, pour ne rien dire de plus selon les camarades ressortis rapidement de l’entrevue.
Renault ne remet pas en cause la cession de l'entreprise et s'oriente vers la recherche d'un « repreneur » ce que de nombreux fondeurs présents aujourd'hui considèrent comme un jeu de dupes.
À l’issue de cette journée de mobilisation qui a regroupé plus de 200 personnes et alors que l’on entame le 15e jour de grève, la détermination reste grande malgré les difficultés immenses.
La volonté de faire revenir Renault sur sa décision demeure intact malgré les embûches quotidiennes, le mur du silence et le mépris de la classe politique et des possédants.
Vers 15h30 le « siège » était levé et les salariéEs sont repartis vers l’usine pour faire le point de la journée.
La lutte continue !!!