La soi-disante sortie de crise va peser lourd pour les couches populaires et faire un gros trou dans leur budget.
Après la hausse annoncée de 5% du prix du gaz au 1er avril, soit plus 20% en un an, ajoutée au 10% supplémentaire pour l'électricité, le renchérissement des tarifs de l'énergie va considérablement aggraver la situtation des personnes disposant d'un petit budget.
Les spéculations des grands groupes internationaux sur les matières premières agricoles, notamment, entraineront des hausses des produits alimentaires de première nécessité de plusieurs points.
Quant au logement, la part réservée au loyer ne cesse de s'accroître pour atteindre près de 30%.
Finalement, tout augmente sauf les salaires, les pensions de retraite et les minima sociaux.
Qaund on met en regard les profits réalisés par les grandes banques, 21 milliards d'euros en 2010, ou ceux des principaux groupes du CAC 40, et la stagnation des salaires, SMIC inclus, il est clair que l'objectif politique du gouverenement et du MEDEF est bien de faire payer la crise aux salariés avec à la clef le chantage à la dette qu'ils ont conscieusement aggravée.
Il est temps de dire stop à la spirale infernale de la perte du pouvoir d'achat qui en résulte. 300 euros net pour toutes et tous et le SMIC à 1500 euros net, c'est ce qu'il nous faut.Le 3 mars 2011.