Le Nouveau Parti Anticapitaliste dénonce l’acharnement judiciaire et les mauvais traitements infligés à Jean-Marc Rouillan dans le cadre de sa détention.
Alors que depuis plusieurs semaines, notre camarade présentait des signes évidents de dégradation de son état de santé, aucun soin sérieux, aucun examen sanguin, aucune radiographie ne lui étaient prodigués. Il aura fallu attendre qu’un ami médecin à l’occasion d’un parloir s’alarme de cette situation et alerte les autorités judiciaires pour qu’enfin Jean-Marc Rouillan soit transféré au département pénitentiaire de l’hôpital Nord de Marseille.
Après un rapide examen et une radiographie, les médecins diagnostiquaient une pneumopathie aigüe nécessitant une hospitalisation. Il s’agit là d’une grave négligence, attitude coutumière de l’Administration pénitentiaire, qui aurait pu avoir de lourdes conséquences.
Le NPA dénonce également les conditions de détention d’une grande violence que subit Jean-Marc Rouillan, qui après 22 ans derrière les barreaux, dans une totale incertitude sur la durée de sa « peine » soumis à des changements de cellule fréquents, des parloirs courts et limités (à la différence du régime des maisons centrales prévu pour les longues détentions) se voit par pur acharnement administratif privé d’ordinateur, lui interdisant de fait tout travail d’écriture.
Le NPA exige la libération pure et simple de Jean Marc Rouillan, scandaleusement réincarcéré alors qu’il était soumis à un régime de semi-liberté qui aurait du lui permettre d’accéder à une libération conditionnelle.
Non à la vengeance d’état, libérez Jean- Marc Rouillan.