Publié le Jeudi 21 avril 2011 à 16h15.

Communiqué du NPA. Pour le NPA, c'est 300 euros net pour toutes et tous !

Ce n'est pas d'une prime au montant aléatoire, et qui ressemble à un gadget pré-électoral, dont les salarié-e-s ont besoin mais d'augmentation du salaire de base, celui qui est pris en compte pour le calcul des pensions de retraite.

Aléatoire car distribuée là où des dividendes en hausse seront versés aux actionnaires.

Les conditions énoncées font déjà que des millions de travailleurs en seront exclu-e-s.

Les 1000 euros, annoncés précédemment, se sont tout simplement évaporés. A ranger au rayon des annonces publicitaires destinées à faire un coup auprès de la population. Sauf que le voyage de Sarkozy dans les Ardennes n'a pas soulevé l'enthousiasme des foules !

Les revendications salariales se multiplient dans les entreprises, sur les lieux de travail, à juste titre.

Les coups de clairons sur la fin de la crise, la remontée en flèche des profits patronaux, mis en évidence par les profits des entreprises du CAC 40, contrastent avec la politique de rigueur et d'austérité imposé aux salarié-e-s. On l' a bien vu avec la reconduction du gel des salaires, dans les fonctions publiques, décrétée par le gouvernement.

Seul, un autre partage des richesses qui implique que les 10% du PIB, soit aux environs de 180 milliards d'euros, qui passe, tous les ans, de la poche des travailleurs à celle des actionnaires, peut permettre des augmentations pour toutes et tous.

Ca n'a rien à voir avec la petite démagogie d'un Sarkozy qui fait de l'affichage médiatique pour remonter dans les sondages.

Pour le NPA, c'est 300 euros net avec un salaire minimum à 1500 euros net qu'il faut exiger.

Le 21 avril 2011