Une délégation du NPA a rencontré une délégation de la CGT jeudi 1er octobre. Cette demande faisait suite au refus de la CGT de participer au débat organisé à l'université d'été du NPA sur les mobilisations sociales.
Cette rencontre s'est déroulée dans un climat serein et a permis aux deux organisations d'échanger sur plusieurs points, notamment sur la situation sociale mais aussi sur les conceptions respectives des rapports partis/syndicats.
Sur la situation sociale, le NPA a fait part de son analyse quant à la durabilité de la crise ( contrairement à ce que racontent le patronat et le gouvernement sur une soi disant reprise) et les effets continues de celle-ci en terme de licenciements et de précarisation. Pour le NPA, cette situation nécessite des mobilisations d'ampleur.
Le NPA a réaffirmé qu'il n'avait pas vocation à se substituer aux syndicats mais, qu'en tant qu'organisation politique, porteuse d'un projet, il avait un point du vue sur le type de revendications immédiates qui pouvaient répondre aux attaques du MEDEF et à la politique du gouvernement.
Le NPA a tenu à dire à la CGT que sa crainte de construction d' un courant NPA dans la CGT, était sans fondement. L'autonomie des syndicats quant à la défense des salariés va de soi pour le NPA mais rien n'interdit à une organisation politique de se poser la question des stratégies de mobilisation pour inverser les rapports de force et d'infliger des défaites aux politiques actuelles du MEDEF et du gouvernement.
Il a été convenu de se revoir après le congrès de la CGT, auquel, comme d'autres organisations politiques, le NPA sera invité.
Délégation NPA : Sandra Demarcq, Leila Chaibi, Guillaume Liégard, Alain Pojolat, Anne Leclerc.
Le 2 octobre 2009.