Récolter l’argent nécessaire pour mener nos campagnes, pour financer nos activités et interventions, reste un souci permanent. Car pour le NPA, pas de subventions publiques, pas de dividendes, pas de cagnotte cachée… Juste le soutien financier de ses militantEs, sympathisantEs, proches, de toutes celles et ceux qui apprécient ses idées ou pensent que notre voix mérite de se faire entendre.
Comment ça rentre ?
Le NPA n’a que deux sources de financement : les cotisations versées par ses membres, et les dons faits dans le cadre de nos souscriptions versés par ses sympathisantEs... et par certainEs de ses membres. N’ayant pas récolté plus de 1 % des suffrages dans 50 circonscriptions lors des dernières législatives en 2017, soit le ticket d’entrée pour commencer à toucher l’aide de l’État, le NPA ne reçoit pas un centime d’argent public. Le NPA est donc dans une situation de totale indépendance, politique et financière. Mais, si l’on ose dire, celle-ci a un coût.
Le NPA n’a jamais voulu construire son budget courant à partir de l’aide publique touchée par le passé (jusqu’en 2012), pour justement préserver son indépendance structurelle vis-à-vis de l’État. Mais celle-ci lui permettait tout de même d’avoir une trésorerie à flot et d’assurer une certaine présence électorale. La philosophie était donc globalement la suivante : l’argent des militantEs et sympathisantEs allait au budget courant, l’argent de l’État « revenait » à l’État dans le cadre des différentes campagnes électorales.
Ce n’est donc plus la situation financière du NPA depuis plusieurs années. Pour assurer l’ensemble des dépenses et donc boucler son budget courant, le NPA a aujourd’hui besoin de mener une souscription annuelle autour de 250 000 euros, mais cela ne dégage aucune trésorerie supplémentaire, en particulier pour assurer notre présence dans les urnes. En clair, les sous sortent au compte-gouttes, au fur et à mesure qu’ils entrent…
Pourquoi ça sort ?
Pour fonctionner, notre parti doit imprimer un journal hebdomadaire et une revue mensuelle, des tracts, des affiches, des autocollants, et des brochures. Il doit aussi en payer le transport et la diffusion. Des fournitures, des consommables et du petit matériel sont nécessaires pour « faire tourner la boutique ».
De plus, si la quasi-totalité des tâches sont prises en charge bénévolement, et ce à tous les niveaux, il doit malgré tout rémunérer quelques permanentEs (quasiment tous à temps partiel) indispensables au niveau central. Nos modestes locaux (à Paris et Montreuil, ainsi que dans quelques villes de région) doivent être assurés, entretenus et leurs charges payées. Des salles et du matériel de sonorisation doivent être loués pour nos meetings.
Notre présence à des échéances militantes, comme par exemple chaque année la fête de l’Humanité, ont aussi un coût certain (location de l’emplacement et du stand). L’organisation de notre université d’été, malgré la participation financière de celles et ceux qui viennent à Port-Leucate fin août, est déficitaire. Poste de plus en plus coûteux, les déplacements des militantEs pour les réunions internes, comme ceux de nos porte-parole pour la tenue de réunions publiques ou la participation à différentes manifestations, doivent être remboursés. Et pourtant, tout le monde voyage en classe éco et les frais de bouche n’existent pas !
Répétons-le : si toutes ces dépenses courantes sont aujourd’hui couvertes, tout se joue sur le fil, tout est calculé au minimum, avec une capacité d’épargne quasi nulle. Chacun de vos euros est donc précieux pour couvrir ce budget minimal. Comme chaque année, notre souscription n’est pas un bonus mais un moyen indispensable pour boucler notre budget. Alors versez et faites verser à la souscription !