Le 10 mars 2021 une manifestation à laquelle participe le NPA67 est organisée sur le chantier du Grand Contournement Ouest de Strasbourg (GCO).
La gendarmerie en nombre nasse la cinquantaine de participantEs pour relever leurs identités et les informer qu’ils sont verbalisés pour « rassemblement de plus de six personnes pendant l’état d’urgence sanitaire sans respect des gestes barrières ».
Quelques jours plus tard, trois manifestants reçoivent une amende forfaitaire de 135 euros. Notre camarade visé en raison de ses responsabilités sur le dossier fait partie des verbalisés. Il décide de contester l’amende sur les conseils de l’avocate locale du NPA, par ailleurs membre de la Ligue des droits de l’homme.
La réquisition d’augmenter l’amende non suivie par le juge
À l’audience du tribunal de police le 6 octobre 2022, le ministère public, représenté par le commissaire de police chargé par ailleurs d’encadrer les manifestations à Strasbourg, donc connaissant bien le NPA 67, requiert une augmentation du montant de l’amende. La réquisition n’est pas suivie par le juge.
Celui-ci vient, dans son jugement du 15 décembre 2022, de suivre les conclusions de notre avocate en relaxant le camarade au motif d’actes de procédure prescrits.
Notre camarade a donc gagné les trois procès engagés à son encontre lors de sa participation à des manifestations. C’est sans compter les autres procès tous gagnés eux aussi ces derniers mois par les militantEs strasbourgeois du NPA 67.
Si la justice est capable du pire, à Strasbourg elle désavoue la police et la gendarmerie à l’origine des poursuites et renvoie le ministère public au vestiaire.