Publié le Dimanche 16 octobre 2016 à 09h37.

La semaine de Philippe Poutou : 4 heures anticapitalistes à Montpellier

Vendredi 7 octobre, le candidat du NPA était à Montpellier pour ces 4 heures organisées par le NPA 34.

À 18 h 30, deux ateliers se mettent en place, l’un sur les luttes sociales contre la loi travail et son monde, en finir avec le capitalisme, l’autre autour de la solidarité avec les peuples kurde et palestinien.

Les débats et échanges sont riches entre les participantEs : des syndicalistes de Sanofi, d’Haribo, de la SNCF, de l’éducation, de la santé, des Nuits debout, des militantEs anti­nucléaires, des camarades anarchistes, d’Ensemble, du PG... Des critiques sévères sont portées à l’égard des directions syndicales, avec des grèves sectorielles ou des manifs en pointillés ne favorisant pas le « Tous ensemble ». Des camarades libertaires expriment leur divergence avec la participation aux élections. Philippe leur répond fraternellement : sa candidature ne porte aucune illusion sur les élections comme voie de rupture avec le système.

Débat riche aussi du côté de l’atelier international, avec la présence de militants kurdes et palestiniens. Comment construire la solidarité ? Importance de la campagne BDS, de soutien au PKK, du Rojava. Dialogue fructueux entre les camarades palestiniens et kurdes.

Faire entendre une autre voix

C’est l’heure du meeting : Anne du NPA Montpellier revient sur les objectifs de ces 4 heures : un échange entre les actrices et acteurs du mouvement social pour construire les mobilisations et débattre de l’alternative politique.  Interviennent ensuite Alain Ottan, avocat, une camarade de la commission anti-répression de Nuit debout, et Cassandre poursuivie pour avoir mis en danger six CRS... en lançant un ballon rempli de peinture sur la chambre de commerce !

Puis Philippe présente l’analyse du NPA sur la mobilisation contre la loi travail. Il insiste sur les acquis qui doivent permettre de construire des fronts de résistance face aux attaques sociales et environnementales, et aux violences policières et racistes. Se révolter et montrer qu’un autre monde est possible... Mais pour faire entendre une autre voix, il faut décrocher les 500 parrainages.

Plus de 100 personnes ont participé à cette soirée. Les débats doivent continuer...

Antoine et Martine (NPA 34)