Publié le Vendredi 21 octobre 2016 à 08h25.

La semaine de Philippe Poutou : mobilisation(s) générale(s)

Cette semaine, le candidat du NPA a participé à plusieurs initiatives militantes. Questions nationales ou internationales, hier et aujourd’hui... Pour préparer demain !

Jeudi 13 octobre, Philippe est allé apporter le soutien du NPA aux postierEs du 13e arrondissement parisien. Le personnel de trois bureaux de poste est en grève depuis 37 jours contre une réorganisation (désorganisation...) qui se traduit par 4 suppressions d’emplois, des conditions de travail dégradées, la mobilité d’un bureau à un autre (voir article dans l’Anticapitaliste n°353). Cela s’inscrit dans la politique actuelle de la direction : des milliers de suppressions d’emplois, des disparitions de bureaux (et pas seulement dans les zones rurales). Le ras-le-bol des postiers, la colère, l’écœurement, se termine parfois par des drames (au moins trois suicides cette année directement liée au travail), mais il y a heureusement des résistances comme cette longue et dure grève qui réussit à faire reculer la direction (1 poste « seulement » serait finalement supprimé). Une lutte qui permet donc de geler ou de repousser des réorganisations, en attendant le « Tous ensemble » nécessaire.

Deux jours plus tard, Philippe a participé à la manifestation parisienne contre les traités internationaux libéraux (Tafta, Ceta...). Même avec quelques milliers de manifestantEs (sous le soleil), la mobilisation reste faible comparée à celle d’autres pays comme l’Allemagne ou la Belgique mais elle existe. Contre les traités voulus par des multinationales qui veulent faire tomber toutes les barrières qui entravent leur soif de profits, la lutte doit continuer.

La répression, d’hier à aujourd’hui...

Dimanche 16 octobre, Philippe est allé à la Cartoucherie de Vincennes, haut lieu du théâtre engagé, pour apporter son soutien à Loïc, membre de la Compagnie Jolie Môme, et à tous les militantEs (syndicalistes, zadistes, contre la loi travail...) victimes de la répression. Ce « cabaret d’urgence » organisé par la Compagnie a fait le plein : de monde (certainement au moins un millier de participantEs), de spectacles militants et drôles, de prises de parole en soutien aux militantEs du mouvement social victimes de la répression et de l’acharnement judiciaire et policier (Olivier Besancenot y a pris la parole pour le NPA). Un vrai bol d’air en attendant le rendez-vous d’Amiens mercredi 19 octobre.

Enfin, le lendemain, au côté de Christine Poupin, Philippe a participé au rassemblement organisé à Saint-Michel pour le 55e « anniversaire » du massacre du 17 Octobre 1961. En ces temps de racisme, de surenchères chauvines, anti-immigrées, islamophobes, aux côtés des 200 militantEs associatifs, algériens... il était important de participer à ce rassemblement d’hommage aux victimes du massacre perpétré par la police, cela afin de dénoncer le racisme d’État, les sales guerres coloniales de la France, et exprimer la solidarité avec les luttes des peuples pour leur libération. Les organisateurs du rassemblement exigent la reconnaissance du massacre, ainsi que celle de la responsabilité de l’État français et de sa police. 

Correspondants