Publié le Jeudi 13 décembre 2018 à 18h22.

Le NPA dans les mobilisations du 8 décembre à Paris

À Paris, le NPA a rejoint le rendez-vous donné à 10 heures à Saint-Lazare par le Comité Vérité et Justice pour Adama et les cheminotEs de l’Intergare, ainsi qu’une série d’autres collectifs, notamment de la mouvance antifasciste. Il y avait aussi des militantEs de Solidaires, des grévistes de la Gare de l’Est et d’autres cheminotEs à l’appel de Sud Rail. Plus quelques personnalités (Clémentine Autain, Éric Coquerel, Alexis Corbières…). Les camarades du NPA ont animé différents cortèges (étudiantEs, cheminotEs), et nous étions également un certain nombre regroupés, en cortège derrière une banderole.

La manifestation, ouverte par l’Intergare et le collectif Adama, qui s’était fixé pour objectif de converger vers les Champs-Élysées, s’est engagée dans les seules voies laissées ouvertes par les flics, qui avaient installé des barrages empêchant tout passage vers l’ouest de Paris, et qui nous ont menés dans un dédale de petites rues. Nous avons tourné, pendant un certain temps, dans ces petites rues : l’objectif des flics étant de nous amener vers l’est alors qu’évidemment nous voulions aller vers l’ouest. 

Nous avons finalement pu nous engager sur le boulevard Haussmann vers l’est, le cortège structuré du NPA se retrouvant en tête après un nouveau demi-tour. Nous avons alors attendu d’être rejoints par le Comité Adama et l’Intergare pour décider ensemble de faire une nouvelle tentative vers l’ouest, afin de signifier notre refus de nous plier aux injonctions des flics. La manifestation s’est mise en mouvement, avec de belles premières lignes, mais les forces de répression ont décidé que ce beau cortège n’avancerait définitivement pas : deux canons à eau se sont mis « en marche » pour nous arroser, avec de surcroit un gazage intensif pour nous arrêter et nous faire faire demi-tour. Ce que nous avons été contraints de faire, non sans avoir affirmé notre détermination. 

Après un arrêt pour obliger les flics à laisser passer un petit cortège de la CGT (appelé à Hôtel-de-Ville à 13 h), qui a donné lieu à un nouveau contact et un nouveau gazage, nous avons atteint Bastille vers 15 h. Ce cortège a regroupé de manière variable plusieurs milliers de personnes, attirant également des Gilets jaunes qui circulaient et qui s’étaient regroupés dans l’est de Paris, assez loin des Champs-Élysées (après avoir souvent tenté d’y accéder. Une partie significative des présentEs à Bastille a ensuite convergé vers République, lieu d’arrivée de la marche climat qui a, de son côté, réuni aux alentours de 20 000 personnes, et dans laquelle le NPA a également assuré une apparition. Les camarades présentEs à la marche climat ont notamment distribué le 4 pages élaboré par la Commission nationale écologie, recevant un excellent accueil dans la manifestation. Une façon d’affirmer, entre autres, que revendications sociales et revendications écologiques ne s’opposent pas, bien au contraire.

CorrespondantEs