Jean Sarkozy, fils de Nicolas, jeune étudiant en droit en deuxième année, est en passe d'être nommé à la tête de l'Etablissement public d'aménagement du quartier d'affaires de La Défense (Epad), le plus gros quartier d'affaires d'Europe. L'Epad est une place stratégique, un des coffre-forts du plus riche département de France. En commercialisant des bureaux, l'Epad a fait en 2008 un bénéfice de 350 millions d'euros pour un budget de un milliard.
Face au scandale provoqué par cette nomination , ministres députés UMP sont montés au créneau pour défendre le fils à papa. Pour le sinistre Patrick Balkany, député-maire UMP de Levallois-Perret, « Jean Sarkozy, à 23 ans, a peut-être encore plus de talent que n'en avait son père à son âge ».
Pour Patrick Devedjian, ancien président de l'Epad, un peu gêné devant la demande de l'Elysée, « c'est aussi quelque chose de complexe […] mais il sera aidé ».
Cette provocation du sarkozysme, si elle réussit, sera une marque insolente de la prise de contrôle des institutions par un seul homme.