Notre camarade Tonio militant du NPA Strasbourg, était poursuivi par le Procureur de la République de Strasbourg pour des faits de violence commis le 30 janvier 2020 à l’encontre d’un vigile qui protégeait le meeting de Fontanel, le candidat macron-compatible à la mairie de Strasbourg. Les flics arrivés en force avaient accusé Tonio d’avoir utilisé une bombe lacrymogène pendant la bagarre. Relaxé en première instance faute de preuves, le Procureur a fait appel, suivant à la lettre le dossier monté par les flics pendant la garde à vue de notre camarade.
Le 1er juillet dernier, la Cour d’Appel de Colmar examinait le dossier. L’Avocat général (Procureur) s’entêtait à nouveau à reconnaître la culpabilité de Tonio et demandait 1000 euros d’amende et 5 ans d’interdiction de port d’arme ! Le juge, après avoir entendu les arguments de Florence Dole, l’avocate de Tonio, a estimé qu’aucun élément ne permettait de conclure à la responsabilité de notre camarade. La bombe manipulée au moment des faits ainsi que par les flics lors de l’enquête n’ayant pas été conservée par la justice, il est impossible de faire une contre expertise pour y relever les empreintes digitales, voire l'ADN. Tonio, militant actif avec le NPA sur Strasbourg pour contester la politique capitaliste de Macron, était la cible idéale pour le pouvoir répressif représenté par le Procureur de la République.
Cette relaxe rendue ce 2 septembre par la Cour d'appel est une victoire de plus pour notre parti après celle de notre autre camarade Alain, accusé lui de violence envers les flics lors d’une manifestation en mai 2020. Mais attention, l’avocat général peut encore faire appel, auquel cas le dossier ira à la Cour de cassation...
Le NPA 67 remercie toutes celles et ceux qui se sont déplacés lors des audiences ou qui ont envoyé des messages de soutien. Les attaques gouvernementales contre les libertés vont continuer. C’est dans l’unité que nous gagnerons. Soyons plus que jamais mobilisés et solidaires.