Publié le Lundi 10 février 2020 à 12h41.

Toulouse Anticapitaliste : la campagne est lancée !

Toulouse Anticapitaliste, c’est la liste initiée par le NPA pour les élections municipales et métropolitaines.

Conduite par Pauline Salingue et Nicolas Mousset, Toulouse Anticapitaliste, c’est une liste de 69 candidatEs qui porteront un programme de rupture anticapitaliste dans une élection dominée par la potentielle réélection de Jean-Luc Moudenc (LR), candidat du macronisme. Le Rassemblement national pourrait pour la première fois être en position de se maintenir au second tour. À gauche, nous ne pouvons que constater la profonde division des listes réformistes, toutes issues de l’ancienne majorité municipale de Pierre Cohen (battue en 2014) : GénérationS ; le PS avec le PCF ; Archipel regroupant EELV, la FI et des dissidentEs du PS.

Dans ce paysage politique, la liste Toulouse Anticapitaliste fait exception !

De par le profil de ses candidatEs : en moyenne bien plus jeunes que toutes les autres listes et surtout issuEs des luttes sociales de ces derniers mois ! Pour preuve, Pauline Salingue, tête de liste, est une animatrice du mouvement social toulousain, investie dans les combats pour la défense de l’hôpital public. Deuxième de liste, Nicolas Mousset est enseignant et acteur des mobilisations dans l’éducation nationale. Tous deux, comme bien d’autres sur la liste, ont participé à la mobilisation des Gilets Jaunes depuis novembre 2018 et à la grève contre la réforme des retraites depuis le 5 décembre 2019.

Voter pour Toulouse Anticapitaliste, c’est envoyer au Capitole des éluEs qui défendent un programme qui s’en prend aux intérêts privés. C’est la seule liste à avancer la gratuité des transports en commun, de la cantine scolaire, la réquisition des logements vides, la construction d’un RER toulousain… La question des luttes sociales et des revendications au travail est au cœur des préoccupations : application des 32 heures pour tous les agentEs qui dépendent de la Mairie et de la métropole, création massives de postes dans les services publics, embauche des personnels précaires et création d’un fondS de solidarité avec les salariéEs en lutte, y compris pour leur permettre de récupérer leur outil de travail en cas de licenciement.

Pour une municipalité qui s’affronte aux oppressions, pour la solidarité

En la matière, le bilan de Jean-Luc Moudenc est catastrophique. Celui qui s’affichait dans les défilés de la « Manif pour tous » a diminué de 25% le budget aux associations, a tenté d’expulser la CGT de la Bourse du travail, a voté un scandaleux « arrêté anti-bivouac », a multiplié les mesures sécuritaires.

À l’exact opposé, nous proposons de démanteler le dispositif de vidéosurveillance, de désarmer la police municipale, de créer des centres d’accueil pour les femmes victimes de violences, de multiplier les locaux pour les syndicats et les associations (à commencer par le planning familial qui fonctionne dans des conditions lamentables). Nous proposons que Toulouse renoue avec ses traditions héritées de l’exil des républicains de l’État espagnol en se déclarant terre d’accueil et en mettant tout en œuvre pour accueillir les réfugiéEs politiques, économiques ou climatiques.  

Faire des municipales un point d’appui dans la lutte contre le gouvernement

Ces élections vont se dérouler au lendemain du premier round de la lutte contre la réforme des retraites et lors du débat parlementaire. Elles seront donc l’occasion pour les anticapitalistes de défendre en même temps un programme pour les classes populaires et de poser la perspective d’un mouvement d’ensemble pour mettre en échec Macron et le patronat. 

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