Publié le Mercredi 5 janvier 2011 à 18h12.

Communiqué du NPA. De Strasbourg à Port-Bou, un voyage sans fin qui met la direction de la SNCF sur la sellette.

600 voyageurs qui se rendaient, le 26 décembre dernier, de Strasbourg à Port-Bou ont mis 15 heures de plus que prévues avec tous les désagréments et les difficultés d'un voyage qui n'en finit pas.Le rapport d'enquête produit par la SNCF le 3 janvier, après avoir mis en cause les conditions atmosphériques, est bien obligé de reconnaître que le train n'aurait pas dû partir de Strasbourg et que le conducteur prévu à Belfort était en repos après une dure journée de travail la veille. En clair, ce qui est en cause c'est le manque de moyens et de temps pour entretenir le manque d'un matériel ferroviaire, par ailleurs sur-utilisé, le manque de cheminots ainsi qu'une organisation défaillante qui oblige à aller chercher à Lyon un conducteur de train pour l'emmener en taxi à Belfort.Les 600 voyageurs de ce train ont été victimes d'une politique de rentabilisation, et d'économie des coûts qui dégradent la qualité du service. Tout le contraire de ce que on est en droit d'attendre d'un service public.La situation ne risque pas de s'arranger en 2011 avec un budget qui prévoit la suppression de 1800 postes de cheminots. Pour défendre et améliorer le service public ferroviaire il n'y a pas d'autre chemin que des mobilisations réunissant cheminots et usagers contre la politique de rentabilité de la SNCF au détriment de la qualité des transports et des conditions de travail des cheminots.Dans l'immédiat, il, est urgent que la direction de la SNCF annule la suppression des 1800 postes de cheminots et consacrent une plus large part de son budget à l'entretien et à l'acquisition de matériel.Le 5 janvier 2011.