Depuis 2007, 100 000 emplois ont été supprimés ans la Fonction publique dont près de la moitié dans l'éducation nationale. Et en 2010, le gouvernement Fillon veut liquider 34 000 postes, 16 000 d'entre eux concernant le système éducatif.
L'hôpital est lui-même durement touché puisque en 2010, l'AP-HP veut faire disparaître 1500 emplois.
Privatisation des services publics avec l'exemple récent de la Poste, externalisation, révision générale des politiques publiques (RGPP), réorganisation administrative, non remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite, c'est un matraquage généralisé de la part du gouvernement, qui pénalise aussi bien les salariés que les usagers, pour imposer critères comptables de fonctionnement, rentabilité, mobilité forcée des personnels, individualisation des salaires et rémunération au mérite, le tout avec une pression accrue de la hiérarchie.
Les classes surchargées, les urgences saturées, les hôpitaux ou les services qui ferment sous prétexte de regroupement, les bureaux de poste qui disparaissent, les réformes libérales de Sarkozy dégradent toujours plus les conditions de vie et de travail de la population.
Des milliards d'euros pour les banquiers, les patrons de l'automobile qui empochent les aides de l'état et délocalisent la production, il y en a. Mais, pour les services publics, c'est ceinture, rentabilité et suppression de postes
Aussi, la grève du 21 janvier, à l'appel de plusieurs organisations syndicales, doit être une première riposte massive préparant une montée en puissance de la mobilisation.
Le NPA sera présent et, à Paris, tiendra un point fixe à la Porte Saint-Martin, à partir de 14h.
Le 20 janvier 2010.