Beaucoup de superlatifs pour décrire cette journée du 16 février à Albi, exceptionnelle par son unité et sa combativité. La volonté d’agir dans le même sens pour poursuivre la mobilisation contre la réforme Borne-Macron jusqu’à la victoire s’est exprimée.
Dans cette ville de 50 000 habitants, ce sont 55 000 personnes qui ont battu le pavé. Il faut dire que les représentantEs de l’intersyndicale nationale CGT-CFDT-FO-Solidaires-CGC-CFTC-UNSA FSU s’étaient déplacéEs pour en faire un test de portée nationale. La Confédération paysanne participait aussi à la manifestation.
Un cortège dynamique
Cette ville moyenne, dont la figure historique du département est Jean Jaurès avec tout ce qu’elle renvoie au monde ouvrier et à la défense du droit des travailleurEs, a été très mobilisée depuis le début du mouvement (entre 10 000 et 20 000 manifestantEs). Albi est le reflet de la diversité des gens qui participent au mouvement : des salariéEs du public, du privé, des retraitéEs, des jeunes, toutes et tous touchéEs par la crise actuelle, par la dégradation des conditions de travail, par l’inflation, par des salaires et des pensions insuffisants, par le ras-le-bol général et un avenir écologique inquiétant.
Le NPA 81, appuyé par des camarades toulousainEs, et notre porte-parole Pauline Salingue, a organisé un cortège dynamique et tracté massivement autour d’un barnum. Les manifestantEs nous ont chaleureusement accueillis et notre visibilité a interpellé le journal le Tarn libre. Nos stickers jaunes pour la retraite à 60 ans étaient collés sur de nombreuses vestes.
Nous nous rendons disponibles dans le département pour toutes les réunions unitaires et toutes les actions possibles pour discuter, convaincre, témoigner, s’auto-organiser, et bloquer ensemble l’activité économique locale et nationale.
Notre détermination a décuplé. Nous ne voulons pas de cette réforme inégalitaire, sexiste, mensongère et attendue par les fonds de pension. Macron dégage !