Publié le Vendredi 23 septembre 2011 à 17h27.

Communiqué du NPA. Baisse des indemnités maladie : les malades étranglés !

Augmentation des cotisations mutualistes conséquence de la taxation des mutuelles, augmentation de la CSG, cela ne suffit pas pour le gouvernement !

 Dans le cadre  du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS)  pour 2012, il en rajoute une couche : les indemnités journalières vont diminuer. 

Environ 30% des malades en arrêt de travail ne bénéficient pas du maintien du salaire. Jusqu'à présent ils  percevaient 50 % du salaire brut. C'est encore trop pour les amis de Sarkozy : les indemnités journalières seront calculées sur 60 % du salaire net. Une perte d'un euro à un euro vingt  pour les smicards,  selon Xavier Bertrand. Grossière manipulation ! Il oublie de préciser que la perte est quotidienne. Sur un mois un  malade au SMIC  verra ses indemnités diminuer d'au minimum 30 euros alors qu'ils ne percevait que la moitié de son salaire de misère.

La répartition du temps de travail avec création d’emplois, l’augmentation des salaires, l’abolition des exonérations de cotisations, le paiement des dettes patronales et de l’État, la nationalisation de l’industrie pharmaceutique dans le cadre d’un service public de santé : avec ces mesures non seulement il ne serait plus question de « déficit », mais ces mesures permettraient de bénéficier de la santé gratuite et de la retraite à taux plein dès 60 ans.

Il ne faut pas les laisser faire ! 

Le NPA propose aux syndicats, aux associations, aux partis de gauche de préparer dès maintenant, dans l'unité, une large mobilisation lors du débat parlementaire sur le PLFSS.

Le 23 septembre 2011.