A l'appel de 140 organisations, syndicats, associations et partis politiques, le 2 avril sera une journée nationale de défense de l'hôpital public, du droit à l'accès aux soins pour tous et toutes et de reconquête de la sécurité sociale.
Des manifestations et des rassemblements se tiendront dans tous les départements, toutes les régions. A Paris, Olivier Besancenot, Christine Poupin, porte-parole du NPA, seront présents Place de la Bastille.
C'est une bataille de longue haleine qui est engagée. Les soins et les médicaments sont de moins en moins bien remboursés. Les frais d'hospitalisation ont encore augmenté avec le relèvement du seuil de remboursement à 100%, à 120 euros au lieu de 91 euros. Les délais s'allongent pour avoir un rendez-vous.
Après la fermeture d'hôpitaux de proximité, des dizaines de services et d'hôpitaux publics sont menacés de disparition par les Agences régionales de santé, qui applique la loi Bachelot et les instructions du Medef.
La politique du gouvernement vise à favoriser systématiquement les établissements privés, qui sont côtés en bourse, au détriment des hôpitaux publics.
Pour le NPA, le maintien d'un service public hospitalier, la défense du droit à la santé et de la sécurité sociale nécessitent une mobilisation unitaire et sur la durée d'un haut niveau.
Une autre répartition des richesses, la fin des exonérations de cotisations dont bénéficient les patrons permettraient de faire vivre la sécu et l'hôpital public.
Il faut arrêter les suppressions de postes dans les hôpitaux, de services, de centres d'IVG, recruter les personnels nécessaires et augmenter les salaires de 300 euros net.
Il faut exproprier les grands groupes pharmaceutiques et créer une industrie publique du médicament.
Le 2 avril, mobilisons-nous en masse. La santé doit être gratuite.Le 31 mars 2011