Publié le Samedi 12 janvier 2013 à 10h49.

Droits des salariéEs : ouverture des soldes !

L’accord signé par la CGC-CFE, la CFTC et la CFDT et le MEDEF entérine des reculs fondamentaux contre le droit du travail. Il institutionnalise la précarité par la généralisation des contrats à durée indéterminée intermittents et des contrats de projets, instaure la flexibilité en généralisant la mobilité, la flexibilité des horaires et des salaires.

Les droits des salariéEs sont taillés en pièces : reculs des droits collectifs et des institutions représentatives du personnel en cas de licenciements économiques, plus grandes difficultés pour les recours des salariéEs contestant licenciement ou modification du contrat de travail. Les prétendues contreparties ne sauraient en aucun cas légitimer de tels reculs. Le MEDEF a bien toutes les raisons de se féliciter d’un accord « historique »  qui est aussi un succès pour le gouvernement qui en avait fait le pendant obligé du cadeau de 20 milliards faits au patronat.

Pour le NPA, cet accord ne répondra en rien au problème du chômage bien au contraire. Une véritable politique pour l’emploi serait d’interdire les licenciements, réduire le temps de travail pour permettre à toutes et tous de travailler, renforcer les droits des salariéEs.  L’urgence est la construction unitaire d’une mobilisation interdisant la validation de tels reculs sociaux.

Montreuil, le 12 janvier 2013