Publié le Vendredi 13 avril 2012 à 19h06.

PSA d’Aulnay : décisions après la présidentielle.

La première table ronde tripartite sur l’avenir de l’usine PSA d’Aulnay-sous-Bois n’a débouché vendredi sur aucune avancée concrète et le préfet de Seine-Saint-Denis a fixé le prochain rendez-vous à la fin juin, soit après l’élection présidentielle.
L’entrevue entre l’État, représenté par le préfet, la direction du constructeur automobile et les syndicats et élus locaux a été houleuse et cinq organisations syndicales sur les sept présentes ont quitté la salle avant la fin.
Les syndicats ont demandé que PSA s’engage par écrit à maintenir tous les emplois au moins jusqu’à la fin 2016, fin officielle de fabrication de la C3, et à attribuer un nouveau véhicule pour la remplacer. Mais la direction ne veut s’engager sur rien du tout. Pour Jean Pierre Mercier responsable de la CGT, « la prochaine date tombe après la présidentielle et les législatives, c’est exactement le discours de Peugeot : il ne faut pas que l’emploi soit au cœur des campagnes électorales ».
Pour tenter de s’affranchir de ce calendrier, la CGT a appelé à un rassemblement, jeudi prochain devant le QG de campagne de Nicolas Sarkozy, à Paris.
PSA Peugeot Citroën a refusé une nouvelle fois d’évoquer l’après-C3 en répétant, qu’Aulnay produira toujours des voitures jusqu’en 2014, sans précision au-delà. Les sites d’Aulnay-sous-Bois et de Madrid sont les plus menacés alors que PSA s’est donné deux ans pour régler la question de ses surcapacités chroniques en Europe.