Le 1er octobre, une délégation du NPA (Sandra Demarcq, Leila Chaibi, Guillaume Liégard, Alain Pojolat, Anne Leclerc) a rencontré une délégation de la CGT (Alain Guinot, Francine Blanche, Patrick Le Pean).
Après le refus de la CGT de participer au débat organisé à l'université d'été du NPA sur les mobilisations sociales, nous lui avions proposé une rencontre. Celle-ci a porté sur la situation sociale et les conceptions respectives des rapports partis/syndicats.
Sur la situation sociale, le NPA a fait part de son analyse de la durabilité de la crise et de ses effets continus en termes de licenciements et de précarisation. Nous avons insisté sur la nécessité de mobilisations d'ampleur qui soient à la hauteur des enjeux.
La CGT a reproché au NPA de faire de l'ingérence, ces derniers mois, quant à l'orientation de la CGT, et a explicité ce que signifiait pour elle la non confusion des rôles.
Nous avons réaffirmé que nous n'avions pas vocation à nous substituer aux syndicats, mais qu'en tant qu'organisation politique, porteuse d'un projet, nous avions un point du vue sur le type de revendications immédiates qui peuvent répondre aux attaques du MEDEF et à la politique du gouvernement.
L'autonomie des syndicats pour défendre les salariés va de soi pour le NPA, mais rien n'interdit à une organisation politique de se poser la question des stratégies de mobilisation pour inverser les rapports de force et infliger des défaites aux politiques actuelles du MEDEF et du gouvernement.
Il a été convenu de se revoir après le congrès de la CGT, auquel, comme d'autres organisations politiques, le NPA sera invité.
Anne Leclerc