Après l’annonce de ses résultats financiers, avec une perte de 141 millions d’euros largement explicable par des opérations comptables (et tout de même 312 millions de dividendes pour les actionnaires), les premières mesures de restructuration tombent chez Renault.
Cela commence avec Renault Retail Group (RRG), la filiale commerciale de Renault chargée de vendre les voitures dans ce qui était auparavant appelé les succursales. RRG emploie actuellement 1 600 salariéEs répartis sur tout le territoire. À l’échelle de l’Europe, RRG dispose d’un réseau de 225 sites et emploie près de 12 000 personnes.
Vente de 10 établissements
Les syndicats ont été informés jeudi 27 février de la vente prévue de 10 établissements en France, et de celle de son siège parisien, avec une centaine de salariéEs dont l’emploi est donc directement menacé.
Les points de vente concernés sont situés dans les villes de Toulouse (3 sites), Montpellier, Nîmes, Orléans, Nancy, Strasbourg, Mulhouse et Montbéliard. La filiale indique avoir identifié, avec l’appui de la direction commerciale France de Renault, « des repreneurs fiables et robustes, commercialisant déjà les marques du groupe ». Mais leurs noms n’ont pas été communiqués. Une information qui résonne comme une alerte car la seule annonce tangible de Renault, c’est bien la vente de dix de ses établissements commerciaux en France.