Publié le Vendredi 17 avril 2020 à 17h12.

Un mépris Total

Total a généreusement fait don aux infirmières de 50 millions d’euros en bons d’essence… mais a versé, le 1er avril, 1,8 milliard de dividendes à ses actionnaires, qui sont pour la plupart des gros fonds de pensions.

C’était le deuxième versement trimestriel (avant le prochain le 1er juillet) des 7,5 milliards promis aux actionnaires en 2020. 

Un racket légalisé, sur l’exploitation de notre travail. Total a même racheté ses propres actions pour faire monter les cours en Bourse.

Ces milliards privatisés auraient été bien plus utiles pour le service public de santé !

Alors, exproprier les capitalistes pour réorienter l’économie vers les vrais besoins sociaux, pas pour les rentiers du CAC40, serait une mesure de bon sens et de simple justice. À commencer par Total, qui devrait être nationalisé sans indemnités ni rachat, au sein d’un grand service public unifié de l’énergie.

Avec un double objectif : permettre l’accès aux besoins essentiels de la population et diminuer les émissions en CO2.

Ensemble, usagerEs et salariéEs, nous serons meilleurs « gestionnaires » que ce gouvernement, lui qui n’a même pas rétabli l’ISF. Et qui veut perpétuer le système, comme l’a dit Bruno Le Maire le 30 mars : « Il faut un nouveau capitalisme, qui soit plus respectueux des personnes, qui soit plus soucieux de lutter contre les inégalités et qui soit plus respectueux de l’environnement » !

Pour dégager Macron, Le Maire et leurs copains du CAC40, nous ne pouvons compter que sur nos luttes.

 

Billet confiné quotidien sur le site du NPA Héraut.