Tout est à nous ! n°201 s'est fait l'écho de la rafle dont a été victime un sans-papier, alors qu'il se faisait soigner dans un dispensaire d'Alfortville (94). Depuis son incarcération, une chaîne de solidarité s'est formée localement. L'objectif est d'obtenir sa libération, la levée de l'OQTF (Obligation de quitter le territoire français) qui le frappe.À Alfortville la semaine dernière, des organisations - la CGT, LO, la Ligue de droits de l'Homme, RESF, le PG ou le NPA - se sont rassemblées et ont publié un communiqué exigeant la libération immédiate de la personne incarcérée. Ce texte a été largement diffusé sur la ville et une demande d'entrevue avec le maire PS (un fidèle de Valls) a été faite, sans réponse jusqu'ici. On notera que le PCF n'a pas jugé utile de se joindre à ce regroupement, choisissant à l'inverse de mener ses propres démarches.Rassemblement de solidaritéLundi 1er juillet, prévenus de la venue de M. Valls à Créteil, une soixantaine de manifestantEs (syndicalistes, associatifs, militants de collectifs de sans-papiers, de LO, du NPA, du FdG...) se sont rassemblés à la préfecture du Val-de-Marne pour exiger la libération du sans-papiers incarcéré. Plus généralement, il s'agissait de dénoncer la politique du gouvernement en matière d'immigration, et exiger la régularisation de tous les sans-papiers.Depuis, on a appris que la personne incarcérée en centre de rétention l'avait quitté et serait désormais assignée à résidence. Visiblement, face à la solidarité qui s'exprime, le pouvoir hésite à renvoyer ce sans-papier dans son pays d'origine. Il manœuvre.Plus que jamais, la mobilisation solidaire doit donc se poursuivre !Le NPA 94
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