Publié le Jeudi 26 novembre 2009 à 10h39.

Loi sur la récidive

Depuis 2008, la loi créant la rétention et la surveillance de sûreté permet d’enfermer ou de contrôler des détenus ayant purgé leur peine. Retoqué par le conseil constitutionnel concernant la rétention de sûreté – la prison après la prison – Sarkozy s’acharne.

Principales mesures votées: l'interdiction de séjour des criminels sexuels libérés dans la commune de la victime et obligation de soins. Le projet prévoit d'obliger les criminels sexuels à suivre des soins, notamment anti-hormonaux, à leur sortie de prison (retour en prison en cas de refus).

La loi prévoit aussi l'extension de la surveillance de sûreté(les condamnés à plus de dix ans, considérés comme «dangereux», devront, après leur peine et durant deux ans, accepter d'être surveillés sous peine de rétention de sûreté) et un fichier répertoriant la «dangerosité» des individus, avec extension de la prise des empreintes génétiques. Ce délire répressif à fort relent électoral serait risible s’il n’était pas inutile et dangereux.